lundi 25 avril 2011

Taxi low cost: Easy Take condamné

La société de transport à bas coûts "Easy Take" a été condamnée aujourd'hui pour concurrence déloyale envers les taxis du Vaucluse mais pourra poursuivre ses activités sous certaines conditions.

La cour d'appel de Nîmes (Gard) a en effet interdit à la société de taxis "low cost" la pratique de la "maraude" sur la voie publique, sous peine d'une astreinte de 3000 euros par infraction constatée.

"Easy Take" a été en outre condamnée à verser 15.000 euros de dommages et intérêts au Syndicat des artisans taxis du Vaucluse et 8.000 euros de frais de justice.

Activité autorisée avec réservation

En revanche, la société pourra poursuivre ses activités de transport avec l'obligation d'une réservation préalable de ses véhicules par les clients.  "On est content car notre activité n'est pas remise en cause, on peut poursuivre notre transport de personnes", a dit la porte-parole de la société, Johanna Gryczynski.

"Ce jugement ne change rien à notre situation car nous n'avons jamais pratiqué autrement notre activité que sur réservation", a-t-elle ajouté. La société à bas coûts étudie la possibilité de se pourvoir en cassation.

Les artisans taxis disent pour leur part avoir perdu 30% de leur chiffre d'affaires en un an depuis l'arrivée "d'Easy Take" et dénoncent une concurrence déloyale des "taxis low cost" qui profitent d'une réglementation allégée en 2009.

Installée depuis janvier 2010 à Avignon où elle propose des courses à des tarifs presque deux fois inférieurs aux taxis traditionnels, Easy Take a confirmé son prochain développement dans les villes de Nîmes, Montpellier et Cavaillon.

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mardi 19 avril 2011

Le taxi low-cost agace les vrais artisans du Vaucluse

La Cour d'appel de Nîmes doit se prononcer demain sur la demande du syndicat des artisans taxis du Vaucluse de prononcer pour concurrence déloyale «la cessation d'activité» de la société de transport à bas coûts Easy Take, lancée en 2010 à Avignon, soit l'interdiction d'exercice de son activité.
Une première audience a été tenue deux semaines après une manifestation à Avignon le 1er mars où plusieurs centaines de taxis du sud de la France avaient dénoncé (Photo archives AFP) les pratiques de cette société qui se présente comme un service de transport aux personnes proposant des prix forfaitaires «défiant toute concurrence».
Selon le syndicat, dans la cité des Papes, Easy Take a entraîné une chute de l'activité de 30% des taxis locaux. L'entreprise, qui veut se développer sur Nîmes, Cavaillon et Montpellier, a vu le jour dans le cadre de la loi de développement et de modernisation des services touristiques qui, en 2009, a simplifié le régime des voitures de tourisme avec chauffeur.
Selon l'avocat du syndicat, Me Patrick Gontard, ses chauffeurs ne disposent pas de licence personnelle, délivrée par la préfecture, la taille des véhicules n'est pas conforme aux textes et les chauffeurs pratiquent la maraude. Or les courses ne doivent être effectuées que dans le cadre d'une réservation.
Selon Me Scapel, l'avocat d'Easy Take, aucun procès-verbal produit par le syndicat ne fait «état de prise en charge sur la voie publique»«Il n'existe aucun élément permettant d'établir qu'Easy Take exerce une activité de taxi clandestin», a-t-il dit.

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Mercedes 240 : 27 ans, un million de km au compteur et ce n'est pas fini


Increvable et robuste, elle sillonne le pays en tant que taxi depuis trois décennies. Il en existe 35 000 au Maroc.
Elle est partout : dans les grandes villes comme dans les patelins les plus enclavés. Selon une estimation faite par Auto Nejma, le concessionnaire exclusif de la marque Mercedes au Maroc, on en compte 35 000 dans le Royaume. Elle, c’est la Mercedes 240D, un modèle dont le plus récent sorti des chaînes de montage de la vénérable marque à l’étoile a aujourd’hui 27 ans !

Il faut dire que la Mercedes qu’elle soit estampillée 240D (moteur d’une cylindrée de 2,4 litres, diesel), le modèle le plus courant au Maroc, 220D ou 200D (respectivement 2,2 et 2 litres), assure une grande partie du transport urbain, périurbain et interurbain. La 240, qualifiée injustement de «vache folle» ou de «requin blanc» , à cause du non-respect du code de la route par les chauffeurs de grands taxis, est tout simplement incontournable au Maroc. Elle s’arrête pour prendre les passagers à la demande, n’importe où et on s’y entasse à 7 (y compris le conducteur). 

8 000 Mercedes grand taxis pour la seule ville de Casablanca

Dans la capitale économique, 8 000 grands taxis, quasiment tous des Mercedes, permettent à des dizaines de milliers d’habitants des quartiers périphériques de rallier le centre-ville. Un parc automobile composé essentiellement de Mercedes 240, mais les 200, 220, 300 et plus récemment la 250, sont également utilisées comme taxis. A Casablanca, ces Mercedes, visiblement anciennes, assurent le transport quotidien de 100 000 personnes et le gagne-pain de quelque 36 000 familles. Car une Mercedes 240 procure un revenu à deux ou trois chauffeurs, à un intermédiaire et au propriétaire de l’agrément. Pas mal pour une voiture dont la dernière année de production remonte à 1984... 
L’écrasante majorité des Mercedes 240 a été convertie en grands taxis. Les conducteurs de ces derniers sont donc les mieux placés pour parler de la doyenne des Mercedes encore en fonction. «La 240, c’est du solide. La mienne fonctionne 24h/24 et c’est un modèle de 1979», déclare Rachid, chauffeur de taxi, opérant entre les quartiers Derb Omar et Salmia. Même son de cloche chez ce garagiste qui a beaucoup affaire avec les chauffeurs de taxis : «Le moteur est en fonte, pas en aluminium comme sur des voitures plus récentes. Ce qui lui permet d’être plus résistant et de ne pas subir de déformations. C’est un modèle avec une chaîne de distribution et non une courroie, ce qui limite le risque de casse. Et puis, si tu tombes en panne, tu trouves non seulement des garagistes très performants, mais également toutes les pièces détachées». 
Ceux qui ont eu l’occasion de prendre un grand taxi et qui osent poser la question au chauffeur sur le nombre de kilomètres parcourus seront plus que surpris. On a tenté l’expérience et le chiffre est tout simplement ahurissant. Il dépasse le million de kilomètres pour la plupart des taxis en fonction. Un chauffeur de taxi nous a assuré que sa voiture, modèle 1977, a dépassé le cap des trois millions de kilomètres. «Même si elle est vieille, on est toujours à l’aise dans cette voiture. C’est pas pour rien qu’on tient à la Mercedes 240 et qu’on n’aimerait pas qu’elle soit remplacée par une autre voiture», assure Rachid. Il y a quelques années, Renault avait bien essayé de convaincre le syndicat des taxis d’opter pour une Kangoo homologuée (six places plus le conducteur). «No way», répliquèrent les taxisdrivers, convaincus que cette voiture utilitaire ne peut pas égaler leur 240 à la durée de vie impressionnante. 
Si les chauffeurs de taxis tiennent à leur Mercedes 240, c’est également parce qu’elle est peu coûteuse à l’entretien. «Cette voiture ne tombe jamais en panne d’un coup. Elle lance toujours un signal sous la forme d’un bruit. Il faut juste savoir l’écouter. C’est quand même impressionnant qu’elle soit si performante alors qu’elle fonctionne nuit et jour et parcourt des centaines de kilomètres quotidiennement», jubile Abdellah qui assure la liaison entre le centre-ville et Sidi Bernoussi. Et quand elle tombe en panne, elle est facilement réparable. D’abord, parce que les mécanos marocains sont devenus des spécialistes de la Mercedes 240. «Les Mercedes 240, 250, 300, 200 et 220 ont la même carrosserie et le même moteur (4 pistons), sauf pour la 300 qui dispose de 5 pistons. Ce qui nous donne de grandes facilités pour la réparation», assure ce mécano de Ben M’sick. Le génie des mécanos marocains fait des miracles. Ils remplacent des pièces Mercedes 240 indisponibles dans le marché par des pièces BMW qu’on trouve chez les ferrailleurs. Des chauffeurs de taxis en sont même à leur cinquième moteur de changé et la voiture marche encore à fond ! Et puis, les pièces détachées sont disponibles.

Pièces détachées : entre adaptable et ferraille

Il y a deux types de pièces détachées que l’on peut se procurer sur le marché casablancais. Celles que l’on peut acheter chez des détaillants, dont les plus fréquentés sont situés rue Khouribga, à Derb Omar. Les autres, les plus recherchées d’ailleurs, c’est chez les ferrailleurs que l’on peut les trouver. Les plus importants sont installés à Sidi Moumen, Sbata et Hay Hassani. Mais, devant la rareté des pièces d’origine de la Mercedes 240, beaucoup vont s’approvisionner à la ferrailles d’El Gara et de Berrechid. «Chez les détaillants, on ne trouve pratiquement que des pièces adaptables et des prix dépendant de la qualité de la pièce», explique ce détaillant de Ben M’sick. Et ce sont les pièces détachées made in China qui ont la cote, avec des prix défiant toute concurrence. «Le signal coûte 25 DH, les pare-brise avant 400 DH. Les ailes, de 350 à 450 DH», explique Bouchaïb, chauffeur de taxi. Un petit tour chez les détaillants, et on comprend pourquoi les prix ne sont pas les mêmes pour la même pièce. On retrouve bien sûr des produits de fabrication chinoise, mais également des pièces fabriquées par des entreprises taïwanaises, turques, tunisiennes et italiennes. «Il y a un marché important de pièces détachées pour cette voiture parce qu’elle est utilisée massivement dans le transport. C’est pour cette raison que plusieurs intermédiaires se sont intégrés dans cette niche. Les prix dépendent bien sûr de la qualité des marques», confie ce commerçant en pièces détachées à Derb Omar. Et cela va des pièces de moteur aux bougies de préchauffage, en passant par l’huile pour les freins ou encore les filtres. «Pour l’huile des freins, avec le même emballage et la même couleur, on passe du simple au double. 
Quant aux filtres de la Mercedes 240 disponibles sur le marché, on a le choix entre le filtre à 30 ou à 60 DH. Et c’est la même chose pour toutes les autres pièces», explique Mohamed, chauffeur de grand taxi depuis 20 ans. Les inconditionnels de la Mercedes 240, ceux qui préfèrent les pièces d’origine, se plaignent de la rareté de ces pièces sur le marché local. Les prix à la ferraille n’arrêtent pas de flamber. Certaines pièces ne sont plus fabriquées et on ne peut se les procurer qu’à la ferraille. A celle de Sidi Moumen, par exemple, les ailes coûtent 1300 DH. Les ponts arrière 2000 DH, les carters 1200 DH. Pour se procurer les quatre portes, il faut compter entre 6000 et 7 000 DH. Quant au moteur complet, il faudra débourser 12 000 DH. Et cela dépend toujours de la disponibilité des pièces d’origine, qui sont de plus en plus rares à trouver. «Quand j’ai les moyens, je m’approvisionne chez les ferrailleurs. Il n’y a pas mieux que les pièces d’origine, même quand elles ont été déjà utilisées. D’ailleurs, les pièces usées de la ferraille coûtent plus cher que les neuves chez les détaillants», assure Rachid. Pour une voiture accidentée, il est possible de se procurer la moitié arrière d’une Mercedes 240 chez ces mêmes ferrailleurs. Les tôliers s’occupent de l’assemblage et de la soudure. 
En plus des trois ferrailles de la métropole, d’autres garages privés ont ouvert leurs portes. Ils se sont spécialisés dans «l’ancien». A Hay Fadl, du côté de Yasmina, à Sidi Bernoussi ou encore à Lahraouiyyine, ces garages vendent des pièces détachées provenant de la casse. Les chauffeurs de taxis ont même un service de vente de pièces détachées qui est ouvert 24h/24. Fatima est commerçante à Hay Moulay Rachid, et a fait de sa maison la direction privilégiée de tous les chauffeurs en quête de pièces détachées à des heures tardives. Son atout majeur en plus de ses horaires : des prix bien moins chers que chez les autres détaillants.

Un nouveau créneau de recherche : l’Internet

Sur le net, c’est le même engouement pour les pièces de la Mercedes 240. Il suffit de faire une petite recherche pour trouver un nombre important d’annonces sur des Mercedes à vendre ou des pièces détachées à importer. Par exemple, un internaute propose des plaquettes de freins de marque Bendix, pour la 240. Un autre, installé en France, propose des pièces détachées de la Mercedes et assure même la livraison dans toutes les villes du pays. Sur le site Maroc annonces, on trouve l’annonce suivante : «Navettes régulières France-Maroc propose achat et acheminement Mercedes 240 D ainsi que des pièces détachées». Les prix de vente prennent en considération le prix de dédouanement, assez important. A Casablanca, le prix d’une Mercedes 240 «bon marché» varie de 60 000 à 70 000 DH. «Ma Mercedes 240, elle m’est aussi chère que mes propres enfants. Je gagne ma vie depuis le début des années 80 grâce à cette voiture. J’y passe plus de temps que chez moi», conclut Rachid, visiblement ému. La longue histoire d’amour entre la Mercedes 240 et les Marocains est loin de s’achever...

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Transports de personnes : un décret qui change la donne ?



Il était presque passé inaperçu. Le 11 octobre dernier, un décret relatif au transport public ...
de personnes est venu modifier la donne en ce qui concerne les exploitants de voiture de tourisme avec chauffeur. Si le taxi dispose toujours du monopole de l'attente de la clientèle sur la voie publique dans sa commune de rattachement, il n'est cependant pas interdit de transporter des personnes. C'est le cas par exemple des bus ou des minicars qui empruntent des lignes régulières (exemple : Paris-Londres), mais aussi des particuliers, sous réserve de se constituer en société indépendante et d'obtenir l'autorisation préfectorale. Un service, autrefois appelé petites ou grandes remises, qui ne fonctionne que sur réservation préalable.
« En général, cela ne touche pas la même clientèle que celle des taxis, assez locale, mais plutôt une clientèle d'affaires », explique Francis Prévost, président départemental du Syndicat autonome des artisans taxis (SAAT-CUDL). Parmi les différences, on trouve l'obligation de fixer le tarif à l'avance, l'immatriculation sur le registre Atout-France, le respect de certaines conditions d'aménagement intérieur ou de la longueur du véhicule.
« Les règles de circulation sont plus drastiques, comme la possession d'une carte professionnelle, même si les conditions restent encore à définir.
 » Un texte qui ne semble pas effrayer les chauffeurs lillois. « Il s'agit surtout de bouche à oreille, ou de réservations sur internet. Si les conditions sont respectées, ce n'est pas de la concurrence déloyale. » Ces nouveaux professionnels du transport sont essentiellement présents dans la capitale. Ils n'auraient, pour le moment, pas encore débarqué sur le marché lillois.
C. DY.


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Les chauffeurs de taxi lillois dénoncent les maraudes irrégulières de leurs voisins



Vaste opération de contrôle hier après-midi, devant la gare Lille-Europe. Durant deux heures, sous l'oeil des journalistes cordialement invités par la préfecture, une dizaine d'agents de police et de la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) ont procédé au contrôledes véhicules de transports terrestres. Un contrôle très bien accueilli par les chauffeursde taxi lillois qui dénoncentles irrégularités commisespar leurs petits voisins métropolitains.
PAR CÉCILE DEBACHY
metro@lavoixdunord.fr PHOTOS PHILIPPE PAUCHET
Le chauffeur de taxi lillois serait-il une espèce à part ? Si la plupart des conducteurs pestent à la simple vision d'un képi sur le bord de la route, hier, la dizaine de policiers présents semblent avoir été accueillis très favorablement par les chauffeurs de taxi stationnés devant la gare Lille-Europe. « On devrait même en voir plus souvent », ose lancer Mohammed, un de ces conducteurs, approuvé quelques mètres plus loin par un collègue. La chose peut sembler inhabituelle. Pas pour ces professionnels.
Car si aucune infraction n'a été relevée hier, cela n'explique pas totalement la raison de ce contentement. « On veut pouvoir travailler tranquillement, sans avoir les autres qui nous piquent notre boulot ! », lance un chauffeur visiblement en colère. Les « autres », ce sont ses homologues de Roubaix, Tourcoing, Mouvaux et même Carvin qui, malgré les interdictions, n'hésitent pas à « marauder illégalement », comme on dit dans le jargon, dans les rues de Lille.
Outre la réglementation liée à la profession, chaque chauffeur de taxi se doit en effet de respecter un périmètre donné ou sa commune de rattachement. « Par exemple, les chauffeurs de Roubaix ont le droit de circuler à Tourcoing, Mouvaux, mais n'ont pas le droit de venir à Lille », souligne Patrick, un autre conducteur. D'autant que Lille, avec ses 180 taxis, compte déjà cinq communes qui lui sont rattachées : Lomme, Lambersart, Saint-André, Loos et Villeneuve-d'Ascq. Des chauffeurs dont la zone couvre également l'aéroport de Lesquin. « On voit beaucoup de taxis roubaisiens par exemple attendre alors qu'ils n'ont pas le permis de stationnement pour la ville. » En cause, la clientèle lilloise ou de passage, plus nombreuse que dans certaines communes, qui, selon certains « se retrouvent même délaissées par leurs chauffeurs ».
D'où ces contrôles qui tendent, d'après les conducteurs, à se multiplier, mêmes s'ils restent insuffisants. « Seulement deux depuis le début d'année », pour Mohammed, « taxi » depuis treize ans. L'infraction est encore difficile à constater « car le taxi peut seulement déposer un client, explique Isabelle, gardien de la paix. Il faut savoir pourquoi il circule sur Lille. C'est difficile à constater.
 » La solution ? Le flagrant délit ou, le plus souvent, la dénonciation comme l'encouragent très clairement certains chauffeurs. « On se connaît tous, alors on n'hésite pas à relever sa plaque et prévenir la police », explique sans état d'âme Mohammed. D'autant qu'une licence peut coûter très chère. « Jusqu'à 200 000 E, selon les villes, précise Isabelle. On voit parfois des gens s'endetter sur vingt ou vingt-cinq ans. Alors, on les comprend. »

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Le taxi de la Marne de Christian a 100 ans


 En 1914, on compte 10.000 taxis à Paris dont 3.000 seulement roulent, les autres étant au garage pour cause de chauffeur au front. La situation est grave. Les Allemands arrivent sur les bords de la Marne. Les Français ont du mal à faire face. Il faut des troupes fraîches et supplémentaires.
Le gouverneur militaire de Paris, Galliéni, fait appel aux taxis pour transporter des vivres puis des troupes. En quelques jours, 6.000 fantassins avec barda et fusil Lebel, sont acheminés au front où l'avance allemande est finalement stoppée. Les chauffeurs seront indemnisés et félicités.
En 1982, alors que les Allemands nous ont, une nouvelle fois cassé la figure entre-temps, Christian Gouin découvre une épave de taxi de la Marne dans l'Indre. Épave est un faible mot.
Patiemment, avec des photos, de la documentation et des cartes postales, Christian Gouin refait le taxi à neuf. Sept ans de travail.

Une exposition de véhicules anciens

A l'arrivée, une pure merveille. La Renault AG 1 de 1911, appartenant à la Compagnie des Voitures, est splendide. Des taxis de la Marne, il n'en reste que quelques-uns en France et Christian Gouin a promené le sien, le 11 novembre 2008, sur les Champs-Élysées pour le 90 e anniversaire de l'Armistice. Et il est tellement rare qu'il est classé véhicule historique.
Pour les cent ans du taxi de Christian Gouin, l'association « Roue libre », qui rassemble des collectionneurs de voitures anciennes du Vendômois et fête par la même occasion ses trente ans, organise le samedi 16 avril une exposition au marché couvert de Vendôme, avec vingt véhicules anciens, une exposition de 1914 avec des objets de « poilus », des mannequins du début de la guerre, une projection d'images sur l'histoire des taxis de la Marne et des photos, des activités de « Roue libre ».
Tout cela en collaboration avec l'association « Ceux de Verdun ». Pour cette exceptionnelle manifestation, la mairie a d'ailleurs prêté gratuitement le marché couvert. L'exposition ne durera malheureusement que le samedi, car il était trop difficile de faire garder les véhicules dans la nuit de samedi à dimanche.

Exposition de voitures anciennes, samedi 16 avril, marché couvert de Vendôme de 10 h à 18 heures.
Hervé Aussant


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Rendez-vous à… New York, star de l'été


La Grosse Pomme est rayonnante. Jamais les vacanciers n'ont été si nombreux à s'y précipiter.  

Triomphe annoncé. Avec les beaux jours, Manhattan suscite toutes les envies. Esca­pade tourbillon ou vacances au long cours, la capitale du monde va attirer près de la moitié des 1,4 million de Français qui visiteront les États-Unis cette année. Avec un score de star: + 15 %. À cela, mille raisons: une fusion perceptible sur les trottoirs, des surprises à chaque coin de rue et une invitation permanente à entrer dans la danse. Sans oublier des rendez-vous pour tous les goûts: concerts, comédies musicales, expos… Cézanne et ses joueurs de cartes au Metropolitan jusqu'au 8 mai; les créations d'Alexander McQueen au même endroit jusqu'au 31 juillet; la joaillerie Van Cleef & Arpels au Musée Cooper-Hewitt jusqu'au 5 juin; les céramiques chinoises de la collection Rockefeller à l'Asia Society Museum; la musique (Summer Stage) célébrée dans tous les parcs et jardins de début juin à fin août… Le dollar à 0,60 euro rend la fête encore plus belle. Let's go !
Premier regard
À la sortie de l'aéroport, grimper dans un taxi jaune. Le tarif pour Manhattan est forfaitaire: 45 $. Si le hasard s'en mêle, le chauffeur est Haïtien et parle un français (presque) parfait. Le trajet dure 45 mn et glisse en travelling de cinéma: énormes camions, limousines XXL, épaves brinquebalantes, bolides de star… Puis, au sortir d'un tunnel, débarque Manhattan, la cité dressée vers le ciel. Magnifique. Après s'être fait déposer à l'hôtel, filer au NYC Information Center (810 7e Av., entre la 52e et la 53e rue, tél.: 484.12.22 etwww.nycgo.com) pour organiser son séjour. Technologie de demain, on pince les plans virtuels pour les agrandir, on désigne ses cibles, elles se détaillent sur l'écran et on imprime. Avec un conseiller parlant français pour les questions. Magique. En profiter pour acheter un New York City Pass: six tickets pour visiter l'essentiel à moitié prix. Du Musée d'art moderne à l'Empire State Building, en passant par la statue de la Liberté et le Musée Guggenheim. 79 $ les adultes, 59 $ les 6-17 ans. Prendre aussi l'hebdo gratuit Village Voice qui répertorie tous les spectacles du moment.
Notes d'hôtels
C'est dans le quartier de SoHo (South of Houston) ou à proximité qu'ouvrent la plupart des nouveaux ­hôtels de New York. Comme Trump SoHo (246 Spring Street et 6 e Av., tél.: 842.55.00 et www.trumpsohohotel.com), l'étoile du quartier où naissent les modes du monde. Vue grand écran sur Manhattan depuis les chambres. Spa de référence et excellent restaurant italien en prime. À partir de 350 € la nuit. À deux pas, On Rivington (107 Rivington Street, tél.: 475.26.00 et www.hotelonrivington.com) est une tour de verre de 21 étages, plus intimiste que le précédent. Même vue magnifique sur Manhattan depuis les chambres. 280 € la nuit. Enfin, qui préfère le cœur de ­Manhattan, va au très ­high-tech Andaz (485 V e Av. et 41 e rue, tél.: 601.12.34 et wwwandaz5thavenue.com), un hôtel de 184 chambres. Chrome, aluminium, lignes droites et bois sombre… La maison se veut nouvelle génération : salon pour surfer sur Internet un verre de vin (gratuit) à la main et bar convivial (tables à partager et cuisine ouverte) en sous-sol.
Passages obligés
Il y en a des milliers qu'un guide entier ne suffirait pas à détailler. Survoler Manhattan en hélicoptère (www.libertyhelicopter.com, entre 150 et 250 $), grimper sur la terrasse de l'Empire State Building (www.esbnyc.com, 20 $), arpenter la Ve Av. et ses vitrines de luxe (craquer pour les jeunes gens à l'accueil d'Abercrombie & Fritch, au 720), Central Park, le Musée d'art moderne (MoMa,5e Av. et 82e rue, 20 $), Canal Street pour se retrouver en Chine (contrefaçons incluses), Harlem et ses messes gospel (First Corinthian Baptist Church 1912 Adam Clayton Powell Jr Blvd), Ground Zero (métro Cortlandt), Times Square…Alors vive l'arbitraire de lieux moins convenus. Le marché bio d'Union Square où les étals des fermes amish côtoient ceux des militants de la cause verte et les peintres babas… Un match de basket au Madison Square Garden (7e Av. 2, Penn Plaza entre 31e et 33e rues, tél.: 465.67.41. Environ 150 $).L'exceptionnelle gare centrale (Park Avenue et 42e rue), ­marbre au sol et voûte étoilée. Century 21 (22, Cortlandt Street, www.c21stores.com) le magasin où on peut payer en euros ses vêtements dégriffés à mini prix. Broadway, entre Canal et Houston Street pour un shopping de folie. Enfin, traverser le pont de Brooklyn à pied (1091 m de long, 84 m au-dessus de l'East river) pour savourer la vue sur le skyline avec pour musique de fond le vent dans les câbles.
Couleur locale
Ceux qui connaissent déjà les rues tranquilles de Greenwich, le «village» comme on dit, filent à Williamsburg, le quartier très tendance de Brooklyn. Accès facile en train , ligne L, station ­Bedford Ave (en taxi, une vingtaine de dollars) et flâner sur l'artère du même nom. Ambiance piétonne new-age qui rassemble gens de mode ou de communication, néo-hippies et écolos high-tech, tables bios, friperies dernier cri (dont celle de l'Armée du Salut où les tee-shirts partent pour 1 $) et stocks vintage pour amateurs de perfectos, de chapeaux, de robes improbables ou de chemises à carreaux. Miniprix réjouissants.
À table
Les amateurs de viande filent chez Smith & Wollensky (3e Av. et 49e rue) au rez-de-chaussée. Exiger une table devant le bar. Filet de bœuf exceptionnel (40 $) et vins américains servis au verre. Difficile de s'entendre car ambiance déchaînée entre 19 heures et 23 heures. Les tenants de l'Italie optent pour Locanda Verde (377 Greenwich Street, tél.: 925.37.97). C'est l'une des tables du Greenwich Hotel, la dernière folie de Robert de Niro. On y rit et parle avec les mains, autour des recettes de la mama. Superbe carte de vins italiens. Environ 60 €. En cas d'envie de burger, le plat obligé ici, direction l'hôtel Parker Méridien (VIe Av. et 56e rue). Passer devant le lobby et tourner à gauche pour, derrière le rideau, découvrir The Burger Joint. Pour les spécialistes, c'est le meilleur de la ville. Autour de 10 $, avec des frites maison. Hélas, file d'attente à la hauteur de la réputation (tél.: 708.74.14).
Action
Central Park,forcément, là où on court, pédale, glisse, tape le ballon, intègre une équipe de basket improvisée… Un immense tapis de verdure au beau milieu de la ville et des sentiers jamais droits, souvent fleuris, qui sillonnent 340 hectares plantés de 500.000 arbres. C'est Manhattan à la campagne avec un zoo, une piscine, le jardin dessiné par Yoko Ono pour John Lennon (Strawberry Fields), plusieurs théâtres, des espaces pour pique-niquer dans l'herbe, un lac pour les pêcheurs, des sites d'expositions, des concerts de rock ou d'opéra… Et même un jardin des amoureux dont les bancs portent une plaque gravée au nom des heureux et de leurs baisers. Ils ont payé cher. Mais s'y asseoir est gratuit…
Dernier verre
Au bar de l'hôtel W (1 567 Broadway et Times Square). Les robes noires sont courtes et les soupirants plutôt mal rasés. Décor de verre, de lumières flashy et de fauteuils moelleux. Toujours bondé. Autre option, le bar de l'hôtel Hudson (356 W 58e rue). Un escalator baigné de vert, un décor (très réussi) signé Starck.Enfin, l'hôtel Gansevoort (au 18 de la 9e Av.) a inventé le bar avec piscine, sur le toit. On peut piquer une tête ou se contenter d'admirer la vue.

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Villeneuve-sur-Lot. Une reconversion au service des personnes


Taxi en milieu rural, comme l'explique bien Alain Bidou « ce n'est pas forcément une vocation, mais plutôt une reconversion ». Car Alain Bidou, en compagnie de Marie-Joëlle Jurquet, viennent de reprendre l'autorisation de stationnement d'Allez-et-Cazeneuve. « Nous avons eu cette opportunité, et nous n'avons pas hésité longtemps » explique Alain. « J'ai eu en fait plusieurs vies professionnelles, lors de la précédente, j'étais chauffeur de taxi à Toulouse. La clientèle était constituée à 95 % de cols blancs, et une infime minorité de personnes ayant besoin d'un transport sanitaire. En milieu rural, la tendance est totalement inversée : nous travaillons presque exclusivement comme un service aux personnes ». C'est un véritable changement de vie, mais en fait totalement choisi : « Je me suis rapidement rendu compte que le contact avec la clientèle était vraiment ce qui me plaisait le plus. Et comme je souhaitais me rapprocher de ma région natale », Alain est originaire de Saint-Aubin « j'ai sauté sur l'occasion. Marie-Joëlle Jurquet était partante, elle a longtemps travaillé sur Villeneuve, puis elle a fait des remplacements comme taxi, c'est dire qu'elle connaît bien le travail ». Finalement, pour les deux créateurs des Taxis occitans, ce qui est primordial dans ce métier, « c'est vraiment le contact avec la clientèle. L'aide à la personne ne se résume pas aux transports vers les hôpitaux ou les médecins. Nous sommes pour beaucoup le seul lien social qui leur reste. Les courses, la pharmacie et les discussions, nous ne sommes pas que taxis ». Les deux associés proposent leurs services de 5 heures du matin jusqu'à minuit, « mais nous sommes en train de prospecter afin de développer notre clientèle les week-ends. Le potentiel est là, il suffit de se faire connaître et d'être disponibles ». Disponibles, ils le sont, et ils comptent bien se développer et exister sur le Villeneuvois.
Contact : Taxis occitans, tél. 05 53 71 07 20.

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ENTRE TRAVAUX ET CARBURANT, LA GALÈRE DES TAXIS DIJONNAIS


D’après le PDG de Total, Christophe de Margerie, le prix du super atteindra prochainement la barre des deux euros le litre. Déjà en difficulté, chauffeurs de taxi et entreprises de transport vont continuer de souffrir.

Le litre de super à deux euros le litre, inimaginable n’est-ce pas ? C’est pourtant ce que nous prédit le PDG de Total Christophe de Margerie dans une interview accordée au quotidien Le Parisien. En ce début de semaine, le prix de l’essence a de nouveau atteint un record  avec un sans-plomb 95 à plus de 1,53 euro le litre (précédent record à 1,518 euro mi-mars), un sans-plomb 98  à 1,56 euro et un gazole qui affiche 1,37 euro en moyenne. Les troubles politiques en Libye  et au Moyen-Orient sont les principales causes des ces envolées des prix. Evidemment, cela n’arrange pas notre porte-monnaie. Utiliser sa voiture devient un luxe !

L’essence bientôt à 2 euros ?

Mais les plus touchés sont, sans aucun conteste, les chauffeurs de taxi et les entreprises de transport. A Dijon, les taxis dijonnais sont confrontés à un double problème : la hausse continue du prix de l’essence et la perte de clientèle consécutive aux travaux du tramway. Julien Christian, chauffeur de taxi indépendant  et trésorier de l’association Taxis Dijon, nous plante un décor peu reluisant : « Nous avons augmenté le budget gasoil de 22 %. Au lieu de mettre 60 euros pour faire le plein, vous dépensez 80 euros… On fait un plein tous les deux jours. Faites le calcul…. En plus, avec les travaux, ça n’avance pas, on consomme plus et on perd un tiers de clientèle par jour ! Le taxi, à l’heure actuelle, n’est plus un métier d’avenir. »

Un tiers de clients en moins à cause des travaux

Et, comme on pourrait le croire, la hausse du prix du carburant ne correspond pas à une hausse des tarifs des taxis : « Ce sont des tarifs préfectoraux programmés pour l’année. Cette année, on a dû augmenter les tarifs de 1,75 ou 2 % mais on a en face 20 à 22 % d’augmentation de gasoil… » Autrefois, les taxis bénéficiaient d’une détaxe sur le gasoil mais elle a été supprimée il y a quatre ans. Lundi, le ministère de l’Economie a trouvé un accord pour que les compagnies pétrolières soient taxées à hauteur de 115 millions d’euros et que l’argent ainsi gagné bénéficie à cinq millions de salariés (professions libérales, commerçants, artisans). Julien Christian espère que l’Etat se tournera également en direction de sa profession : « C’est sûr, l’Etat va faire quelque chose. Car il n’y a pas que nous… Tout ce qui est commerciaux et transports routiers, il y aura un gros crack dans pas longtemps. Ils arriveront à débloquer des fonds car ça ne pourra pas durer. 2 euros le litre ? Je pense que ça craquera avant. » L’essence est une sacré pompe à fric !

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Les artisans taxis opposés à l'article 38


Elle constitue un maillon de l’artisanat. La Fédération européenne des taxis européens et ruraux (Feter) a tenu son assemblée générale, samedi, à la chambre de métiers du Cher.
Des délégués de différents départements français avaient fait le déplacement : Corrèze, Jura, Isère…
Cette année, c’est le transport médical pour les artisans taxis qui a fait débat. L’article 38 de la loi du 19 décembre 2007, appliquée depuis 2008, interdit le transport médical aux artisans taxis ayant moins de deux ans d’activité.
Pour la Feter, c’est une véritable injustice. Franck, artisan taxi en Isère, nous a cité un exemple. Il possédait un taxi depuis 2006, lui permettant de faire du transport médical. Mais son second véhicule, acheté en 2009, tombe sous le coup de la loi. Il est donc obligé de faire appel à un autre artisan pour pouvoir le conduire… jusqu’aux deux ans révolus.
Il faut savoir que le transport médical est primordial pour les artisans taxis. Pour Franck, il représente 90 % de son chiffre d’affaires. Par ailleurs, conduire des taxis nécessite un investissement. Il faut compter 2.000 euros rien que pour le permis.
Plus grave, selon la fédération, dans certains départements, les CPAM refusent de financer le transport des personnes à mobilité réduite. Pourtant, « il y aurait 50 % d’économie pour la CPAM », assure Jean-Charles Gautier, président de la Feter.
Malgré ses nombreux courriers, Jean-Charles Gautier n’a pas encore réussi à obtenir la suppression du délai de deux ans. Mais il va poursuivre le combat. Il a rendez-vous aujourd’hui à la caisse nationale d’assurance-maladie, à Paris, « pour traiter de tous ces problèmes ».
Benoît Morin

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Les taxis londoniens se mettent au vert


Non,les taxis londoniens ne vont pas être repeints en vert, par contre, ils roulent désormais de façon plus respectueuse de l'environnement.
Pour y parvenir certains taxis ont changé de moteur: ces voitures Fuel Cell Black Cabs fonctionnent à l'hydrogène. Le moteur électrique génère de l'énergie grâce à une pile à combustible à base d'hydrogène. Le taxi n'émet de cette façon que de l'eau!

Faire le plein d'hydrogène ne prend que quelques minutes et une fois rempli, le réservoir permet de rouler 400 km. Ces taxis ont une vitesse de pointe de 130 km/heure, aucun problème donc pour rouler en ville comme sur autoroute.

La phase de test étant terminée, ces taxis "verts" circulent depuis la semaine dernière dans les rues de Londres. Le maire, Boris Johnson, a annoncé que plusieurs stations-service de la capitale allaient être adaptées pour ce type de véhicule. L'objectif est d'augmenter le nombre de taxis verts d'ici les Jeux Olympiques de 2012 et rendrent ainsi la ville plus saine.

Ces taxis ont été développés par un consortium dirigé par Intelligent Energy, qui construit des voitures fonctionnant avec des piles à combustible intégrée. On y retrouve également le constructeur automobile Lotus Engineering. Le projet a été financé en partie par le gouvernement britannique. (ca)

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Pau : le taxi aurait agressé sexuellement sa cliente


Le 8 septembre 2009, Évelyne (1) était heureuse et se faisait une joie d'aller à Morlaàs. Cette jeune mère de famille venait d'apprendre que sa candidature à un CAP cuisine au lycée hôtelier avait été retenue. Elle avait donc décidé de s'y rendre pour se renseigner sur la rentrée. N'ayant pas de véhicule, elle appelle un taxi, comme à son habitude. C'est Roland L., un chauffeur palois de 62 ans, qui se présente à son domicile, à Pau, en début d'après-midi.
« Elle m'a demandé de la conduire au casino de Pau. Arrivés là-bas, elle m'a embrassé puis m'a dit de continuer jusqu'à Morlaàs, sans me donner d'indications sur la destination », raconte le sexagénaire qui comparaît devant la chambre correctionnelle de la cour d'appel pour agression sexuelle. Ce qu'il nie farouchement. À l'écouter, c'est lui la victime et il a tout fait pour refréner les ardeurs de sa cliente « aguicheuse ». Au point de s'arrêter sur la petite route d'Ouillon, bordée de champs de maïs. « Elle m'a sauté dessus ; je lui ai dit que je n'étais pas comme ça et que je n'avais pas de préservatif. Elle est alors sortie de la voiture en furie et a disparu dans les champs », raconte le prévenu aux trente-cinq années de carrière.
Elle se cache dans les maïs
De l'autre côté de la barre, la version est tout autre. C'est celle du « taxi de l'enfer », selon l'avocat de la partie civile, Me Claude Garcia. « Je n'ai jamais commandé d'aller au casino. J'étais prise dans mes pensées, lorsque j'ai commencé à trouver le temps long. Je me suis alors aperçue que nous n'étions pas du tout sur la route de Morlaàs », raconte sa cliente. Mais sur un axe au milieu de nulle part.
Évelyne demande des explications ; le taxi s'arrête. « Il s'est mis à hurler ''saloperie d'Africaine'' et d'autres insultes et obscénités. Il m'a agrippée par le bras pour m'attirer vers lui. Je me suis débattue et j'ai réussi à m'enfuir », poursuit d'une voix tremblante la jeune femme aux origines malgaches. D'après son récit, elle a couru se cacher au milieu des maïs, restant là, terrorisée, « plusieurs heures », avant d'oser sortir chercher de l'aide auprès de la première maison croisée sur son chemin. Examinée par un médecin le jour même, sur les conseils des policiers du commissariat de Pau où elle a déposé plainte, Évelyne a des bleus sur le corps. « Mais un autre certificat médical affirme qu'il n'y a pas de traces de lutte », souligne l'avocat de la défense, Me Dabadie, qui pointe « des incohérences dans ce dossier » et plaide la relaxe.
« Du parole contre parole, concède l'avocat général Defos du Rau en préambule. Mais pourquoi, dans ses premières dépositions, le prévenu n'a-t-il jamais parlé des assauts de sa cliente ? » ajoute-t-il aussitôt. Et le ministère public de ne pas croire à cette version et de requérir « au moins » la confirmation du jugement de première instance, rendu en juin 2010 par le tribunal correctionnel de Pau : dix-huit mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans avec obligation de justifier d'un traitement médical. La cour a mis son arrêt en délibéré au 26 mai.
(1) Le prénom a été modifié.

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Corzé (49). L’automobiliste tué sur l’A11 était chauffeur de taxi à Angers


L’automobiliste de 55 ans qui a trouvé la mort au péage de Corzé, mercredi vers 4 h 30 du matin, était chauffeur de taxi à Angers.
Il était parti d’Angers la veille à 22 h 30 pour conduire un client à Paris. Au retour, alors qu’il revenait sans client et qu’il était très fatigué, il a été pris d’un malaise qui lui a été fatal.

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mardi 5 avril 2011

Un taxi so british


Les gens du coin ont l'habitude de voir Joël Gillot (ici avec son associé Pierre Dargelos), artisan taxi à Grenade-sur-l'Adour (Landes) se promener en kilt. Ils vont désormais faire connaissance avec un nouvel accessoire de sa panoplie, un véritable taxi anglais. Un authentique « black cab » de la marque London Taxi International. PHOTO NICOLAS LE LIÈVRE
Les gens du coin avaient l'habitude de voir Joël Gillot se promener en kilt comme d'autres en costume de ville. Ils vont désormais faire connaissance avec un nouvel accessoire de sa panoplie, un véritable taxi anglais. Un authentique « black cab » de la marque London Taxi International, la seule à fabriquer ces modèles massifs et confortables, symboles de la ville de Londres.
Artisan taxi depuis cinq ans à Grenade-sur-l'Adour, Joël Gillot devait renouveler l'un des cinq véhicules de sa flotte et en a profité pour s'offrir ce qu'il considère lui-même comme « un caprice ». Il faut le comprendre, Joël… Breton de 46 ans exilé dans les Landes depuis plus de 20 ans, il a sa « celtitude qui le travaille ». « Mon côté celte, quoi ! » dit-il le plus sérieusement du monde. « Je vais souvent en Grande-Bretagne, en Écosse et en Irlande. Je prends des taxis là-bas ; je suis taxi en France, alors je me suis dit pourquoi ne pas le faire chez moi ? »
Volant à gauche
« Ça ne va rien changer au travail, c'est juste la tête des gens qui va changer », s'amuse Pierre Dargelos, associé et ami de Joël. Pour sûr, le black cab pourrait bien donner un grand sourire à ses passagers et les distraire de leurs préoccupations de santé. « Ma clientèle, c'est à 95 % des malades assis » en route vers des rendez-vous médicaux ou des examens. Un petit luxe dépaysant va donc s'installer - pour le même prix - dans la vie des clients habituels de Joël. Mais le black cab landais immatriculé 22 (Côtes-d'Armor) ne risque pas de se cantonner longtemps à jouer les ambulances. Un couple l'a déjà réservé pour un mariage cet été.
On n'y fera pas rentrer toute une noce, mais le taxi british dispose tout de même d'un espace remarquable à l'arrière. « Un vrai petit salon de cinq places », s'enthousiasme Pierre Dargelos. Autre particularité, il n'y a pas de siège passager à l'avant. Cet espace vide est destiné à déposer les bagages, le coffre étant assez réduit. Une vitre en plexiglas sépare le conducteur et les passagers à l'arrière, avec juste une petite fente pour faire passer la monnaie. Du coup, on communique avec le chauffeur par un micro caché dans le plafond. Mais la « british touch » ne concerne pas le volant, qui est placé à gauche et non à droite comme en Grande-Bretagne. Ces modèles TX4 avec volant à gauche sont les premiers à être homologués pour l'Europe et sont commercialisés depuis seulement deux mois par un unique distributeur basé dans les Yvelines. La directrice de cette entreprise l'assure : le cab de Joël Gillot « est le premier de France à circuler comme taxi ». Auparavant, d'autres taxis anglais avaient été importés dans l'Hexagone mais pour le compte de particuliers ou pour des transports privés haut de gamme.
Joël ne restera pas longtemps le seul taxi anglais de France, car d'autres professionnels ont eu le coup de cœur pour l'imposant véhicule noir. Mais apparemment aucun concurrent ne s'annonce en Aquitaine.
Joël Gillot, de toute façon, a d'abord choisi le black cab pour se faire plaisir. Et pour soigner sa celtitude. Le traitement se poursuit : en ce moment, il apprend la cornemuse.

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Muret. Une commission taxi


Titulaires et suppléants siègent également à la Commission des taxis et voitures de petite remise, créée en 1998. Présidée par le maire André Mandement, elle est constituée de représentants de l'administration (brigade de gendarmerie, responsables du service Population et de la police municipale), de représentants des organisations professionnelles (syndicat des artisans taxis de Toulouse et de Haute-Garonne) et de représentants des usagers (association des commerçants de Muret, association de consommateurs). Les représentants municipaux désignés par le conseil municipal : Adeline Rouchon, suppléante du maire, Martine Carles, responsable du service Population et Patrick Chanteloup pour la police municipale.

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Prayssac. Le taxi passe le relai


Huguette et Marcel, ce couple prayssacois, taxis depuis 25 années, ont souhaité prendre la retraite. Ils ont trouvé un successeur : Pierre Joureau. Pierre Joureau et son épouse Martine, sont de retour dans le lot. Lui, originaire de Cénac sur la commune d'Albas, vient de reprendre la licence taxi de Marcel Fagret, Martine est infirmière de nuit à Cahors.
Le nouveau couple, arrive de Toulon ou Pierre travaillait dans les hôpitaux de l'assistance publique. Pour lui, c'est un changement total..
Pierre Joureau, conserve le même numéro d'appel 05 65 30 56 57 et sera à même d'assurer tous les transports.

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samedi 2 avril 2011

Faux chauffeurs de taxi arrêtés

Les policiers de Melun ont interpellé jeudi vers 23 h 40 un chauffeur de taxi clandestin âgé de 42 ans près de la gare SNCF. Il sera jugé le 20 juin. Mercredi soir, un autre homme exerçant la même activité a été contrôlé par la police. Il venait de charger deux clients à la gare, place Gallieni, et en avait déposé un place Saint-Jean pour 5 € la course. 
L’homme sera jugé le16juin.Dans ces deux affaires, le syndicat départemental des artisans taxis a déposé plainte.

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Elle accouche dans un taxi, le chauffeur lui augmente la note

En Grande-Bretagne, un chauffeur de taxi a réclamé à une femme qui avait accouché sur la banquette arrière la somme de 40 livres pour "frais de salissures".

Melissa Crosdale a récemment connu un heureux évènement en donnant naissance à son bébé. Mais voilà qu'elle s'est vu réclamer la somme de 40 livres, soit 45 euros par un chauffeur de taxi pour "frais de salissures". La somme lui est réclamée parce qu'elle a donné naissance à son enfant à l'arrière d'un taxi, explique le Mirror.co.uk.

Le jour de la naissance de son enfant, la jeune femme de 22 ans, commence le travail d'accouchement à deux heures du matin. Elle appelle alors un taxi et perd les eaux dans le véhicule, à un peu plus de six kilomètres de l'hôpital. Le chauffeur de taxi fait alors un détour au domicile du père de la jeune femme pour y déposer son fils de trois ans, mais le temps passe et Melissa donne naissance à son bébé à l'intérieur du véhicule.

A la sortie du taxi, la jeune maman s'est vue réclamer la somme de 14 livres alors que la course coûte normalement 3,60 livres, ainsi qu'un supplément de 40 livres pour frais de salissure.

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Manifestation de motards taxis à Orly contre une nouvelle législation

AEROPORT D'ORLY — Une soixantaine de conducteurs de motos-taxis manifestait vendredi matin devant l'aérogare Orly-ouest contre l'entrée en vigueur ce jour d'une législation leur interdisant de stationner près des gares et aéroports sans réservation préalable d'un client.
Les motards ont garé leurs véhicules dans un parking, sans toutefois gêner la circulation, a constaté un journaliste de l'AFP.
La pratique consistant à attendre devant les gares et aérogares sans réservation, est désormais passible d?un an d?emprisonnement, d?une amende de 15.000 euros, d?une suspension du permis de conduire pour cinq ans et de l'immobilisation ou la confiscation du véhicule.
Seuls les taxis sont autorisés à attendre la clientèle sur la voie publique, selon ce texte.
Ces conducteurs de motos-taxis protestent contre le fait que cette nouvelle réglementation leur impose de ne conduire que des véhicules ayant moins de quatre ans.
"Dans six mois, pour la majeure partie d'entre nous, les motos auront plus de quatre ans, et nous n'avons pas les moyens de les remplacer. Cette loi est en train de nous mettre sur la paille", a affirmé Daniel Charlery, secrétaire général de la section moto-taxi de l'Unsa-Fat (Fédération autonome des transports), à l'initiative de la manifestation.
Les moto-taxis se sont développées au début des années 2000 et la profession regroupe quelque 500 personnes en France, la plupart en région parisienne, selon le ministère de l'Intérieur.

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Un taxi clandestin condamné

Khemais Toujani, un Tunisien de 50 ans, s'était improvisé taxi, sans licence, devant la gare maritime de La Joliette à Marseille (2e). Une "concurrence déloyale" et un "petit travail de sape quotidien" qu'a dénoncés hier, au nom de l'Intersyndicale des taxis, Me Paule Acquaviva. Le prévenu n'a eu de cesse de nier les évidences tandis que son avocate Me Véronique Spitalier évoquait des "ressources modiques", de 5 à 10€. Du coup, le tribunal correctionnel l'a condamné à 3000 € d'amende, dont la moitié avec sursis, et a suspendu son permis pour un an. L'Intersyndicale a obtenu un euro symbolique de dommages et intérêts.

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